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24 décembre 2010 5 24 /12 /décembre /2010 15:44

 

La feuille d'automne

Elle dit en tombant le vertige du dernier souffle

Elle meurt dans ses plus beaux atours

Auréolée de ses plus belles couleurs

Divine

Gravé dans ses nervures, le parcours du temps

Le printemps avec le rire des enfants

Surpris de ce qui monte en eux

De ce trouble du possible

Et puis l'été avec ses rêves de mer

Et la peur des choses qui s'envolent, se déchirent

Demain est derrière la porte

Gardez moi entre les pages de votre livre

Je veux être dans l'intimité de vos rêves, de votre évasion

Mon Dieu, j'ai vécu. Merci.

 

Par Simon

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24 décembre 2010 5 24 /12 /décembre /2010 15:42

 

Elle, lui

 

Ne ferme pas les yeux

Tes désirs de caresses

Si pressants, si furieux

Me surprennent et me blessent

 

Je tremble et meurs

Une torture est née

De sentir ta peur

Et mon amour condamné

 

J'aimais le partage de nos secrets

Ma tête sur ton épaule penchée

Blottis, nos corps serrés

Toujours riants, jamais fâchés

 

Pris par une force, une douleur

Qui vient, monte et me noie

Te perdre, ma plus grande peur

Te prendre, t'embrasser, ma joie

 

Ce feu chez moi n'a pas pris

Que devient notre amitié

J'ai mal de te voir ainsi

Je t'estime trop pour avoir pitié

 

Une seule étincelle de toi

Peut incendier mon être

Faire de moi un roi

Ou bien cendre et ne plus paraître

 

Par Simon

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24 décembre 2010 5 24 /12 /décembre /2010 15:42

 

Elle est belle. Les enfants sont captivés par son allure, sa démarche aérienne, l'éclat de ses yeux verts. Ils ne comprennent rien à ses paroles déclamées comme si elle annonçait que là, au bout de la phrase, c'est le paradis. Aérienne, dans sa légère et courte robe blanche, c'est peut-être ça une fée. Les enfants attendent que ça commence, que sa danse et ses paroles comme un chant ouvrent la voie au nouveau monde. Et voilà qu'elle courre vers la mer à longues enjambées, déchirant l'état de rêve et les plongeant dans un cruel désarroi. Revenue à eux, nue, le corps zébré par les algues, les lèvres violettes et le regard terne, elle a vécu la terreur des vagues, la peur du non-retour. Les enfants, déçus, sont repartis à leurs jeux...

 

Par Simon

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24 décembre 2010 5 24 /12 /décembre /2010 15:40

 

Madame vous êtes belle !

Je faire n'importe quoi pour plaire

Je marche sur les mains

Je chante chansons

Je ris, je crie, j'aboie...

J'ouvre robinet à paroles douces

Comme du thé à la menthe

 

J'emmène toi à ma maison

C'est cabane sur plage

Il fait toujours beau et j'ai bateau

Pourquoi tu ris Madame ?

A quoi ça sert ta beauté

C'est moi la joie et le bonheur de te voir

C'est quoi toi ?

 

Hier soir quand j'ai fait feu sur plage

Tu es passée sans voir mon chien et moi

On a pleuré tous les deux

Sûrs qu'on a fait le même rêve

Tous les trois on a volé jusqu'à la lune

Et puis mes yeux t'ont quittée et tu es tombée

 

Tu étais belle Madame...

 

Par Simon

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24 décembre 2010 5 24 /12 /décembre /2010 15:36

 

INSTANTS

 

Sur un banc idéal recouvert de mousse verte, assis devant un paysage idéal... Silence. Attente. Les cris du temps passé viennent s'échouer à nos pieds. Tout a été si vite et on reste stupéfaits à l'arrivée. Il y a eu des virages, des drapeaux plantés, des joies ancrées dans la mémoire. Comme ces pierres qui aident à traverser le ruisseau du temps mauvais. Et aussi des chutes, de petites noyades. La révolte s'est perdue dans les nouvelles rides.

 

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*

 

Elle a toujours été là. Dieu seul sait d'où elle vient et je m'interrogerai toujours. Sa mission s'inscrit dans un temps qui ne nous appartient pas. Elle a toujours soutenu le pas qui aurait pu tomber dans le néant. Elle est notre résistance, enveloppée de la peur d'une possible absence. Elle est l'ange gardien. Mystère.

 

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*  *

*

 

Tu veux bien être mon papa ? Non je ne peux pas, je suis trop petit. Mais tu as des cheveux blancs ! Oui, mais dedans je suis petit comme toi. Comment tu fais quand on t'attaque ? On ne m'attaque jamais parce que ça se voit que je fais pas de mal. Alors tes enfants sont plus vieux que toi ? Oui. Alors tu triches ? Non. Je n'ai pas trouvé l'échelle des grands. Tu veux bien rester mon ami ?

 

*

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*

 

Mademoiselle, vous êtes très jolie ! Mon coeur est content. J'aime vous voir courir vers la rivière, vos jolis pieds écrasant la mousse. Tout est léger en vous, votre corps, votre rire, votre plouf dans l'eau fraîche. Je me dis qu'il faut que je remercie cet instant béni où le bonheur est entier. Rien ne pourra me l'enlever. Et le soir avant de m'endormir je penserai à cet instant divin. Merci.

 

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J'enlève tout ? Oui.

 

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Le gâteau, largement entamé, est délaissé sur le ciré orange. Sur la terrasse ensoleillée des oiseaux prudents sont intéressés. Le chat aussi. L'enfant, derrière la fenêtre, reste immobile. Le temps s'est arrêté. Le bonheur comme le drame sont suspendus à cette part de gâteau. Et la femme avec son éponge, ramassant les restes, a tourné la page.

 

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La séparation. Le silence est devenu mur, cloison, prison. Impossible de trouver la porte, la sortie. Faire évader le crrrriii... L'autre est un point lumineux froid et encore tranchant. Comme un laser déchirant les souvenirs. Il faut abandonner cette maison lézardée par le doute et l'incompréhension. Il faut arrêter d'aimer sa souffrance comme le dernier lien avec l'autre.

 

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INSTANTS II

 

Le doigt de l'enfant traînant sur une touche du piano a libéré une note. C'est le Ré, prisonnier dans ce grenier délaissé avec toutes ces notes mal en point. Il était temps, l'âge de la retraite consommé, et il faut très vite trouver une oreille pour avoir droit au paradis des notes perdues... Pauline, une jeune handicapée sourde était la seule présente dans cet instant si court de survie. La jeune fille sentait bien un chatouillement à l'oreille et un bien-être nouveau, une musique intérieure qui lui faisait oublier son handicap. Le Ré avait trouvé la porte du paradis...

 

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Le petit angelot s'ébrouait pour expulser les gouttelettes de cet encombrant nuage. Ses plumes étaient encore roses et ses parents aux plumes blanches avaient l'air bien occupés. Maman je m'ennuie, dis moi que faire ! Tu vois le petit scarabée qui est tombé dans la rivière et bien sauve-le... Le petit ange se mit à rougir, la vie de l'insecte était sa première mission. Le courant était fort et il entraînait l'insecte vers une mort certaine, la noyade ou la nourriture d'un poisson. Et le scarabée vit opportunément une large feuille morte tomber devant lui. Sauvé !

 

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Je suis une belle larme. Je suis chaude et importante dégoulinant sur une joue rose de la jeune maman. Je suis une larme de bonheur créée par le cri du bébé venant au monde. On me laissa faire ma descente sur la gorge, puis entre les deux seins où je finis par me confondre. Et, suprême joie, le mari est venu contre moi mouiller ses lèvres... D'autres larmes-soeurs ont applaudi mon exploit.

 

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*

 

Par une belle journée, allongée sur l'herbe, elle fixait les nuages. Un, intensément. Comme s'il n'était là que pour elle. Un visage bien dessiné, ne manquaient que les yeux et la bouche. Son coeur se mit à battre très fort. Il était là comme une supplique qui la remplit d'une grande tristesse, la sensation d'une détresse. Heureusement tout s'évanouit et son ami la rejoignant lui fit sécher ses larmes. L'au-delà ne devrait pas nous emmerder comme ça...

 

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Sa faute le torturait. Il voulait, espérait un pardon mais rien avouer. Impossible. La scène repassait incessamment dans sa tête. C'était comme un barrage aux bonnes choses de tous les jours. Fallait-il trouver un moyen d'expier, de payer sa faute... Que celui qui n'a pas pêché... Sa conscience était en train de brider son devenir. On est si peu de choses qu'on en devient son propre bourreau ? Je passe.

 

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Chaque brin d'herbe qui s'échappe de ses doigts accentue sa panique, sa chute vers le pire de la vie. Accroché à la moindre aspérité Luc voit son avenir barré, l'idiotie d'avoir essayé de cueillir une belle fleur sur cette maudite pente. Et c'est là qu'on abandonne son devenir, qu'on s'en remet à l'inconnu qui s'appelle l'espoir. Sa glissade s'arrête quand sa main se raccroche à la fleur qu'il arrose de ses larmes et de son désespoir. Allez on le sauve...

 

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Elle s'appelle Mé-Li, la petite chinoise. Elle rentre chez elle marchant avec une grâce infinie, sa courte jupe remuant de droite à gauche et de gauche à droite. Ses petits pas trottent dans la tête d'Eric. Il en est fou depuis qu'elle est devenue sa voisine à deux pas de chez lui. Chaque soir, dans sa petite chambre, il échafaude une intrusion dans l'intimité de Mé-Li. Grimpant sur le lierre jusqu'à la fenêtre de sa petite chambre bleue, il la surprendrait toute jolie, menue dans sa chemise de nuit courte révélant ses belles jambes. Ils dormiraient ensemble. Eric trouve la vie belle et la solitude injuste. (On a envie de rester avec ces deux-là, de parler de la beauté de la jeune fille, sa longue chevelure odorante, de son mystérieux regard, etc.)

 

 

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INSTANTS III

 

Yvan s'est juré qu'il se vengerait. L'insulte fait très mal. Il ne veut plus rentrer chez lui car il est habillé de douleur et de désespoir. Il refuse toute consolation parce qu'il tient à sa souffrance. Contre lui contre l'autre. Les larmes qui viennent c'est quand il pense à l'injustice qui lui est faite. Il veut être et rester seul. Il se calme. Il descend d'un palier et sans savoir pourquoi il se sent bien. Ce nouvel état c'est l'expérience d'exister. Je suis.

 

 

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Julie, les yeux brillants, se mesure à la Julie devant son miroir. Elle se sent riche de sensations jusqu'ici ignorées. Quelque part elle est effrayée par cette joie incontrôlable. La révélation l'étourdit. Elle vient de recevoir la clé d'un paradis incroyable. Elle aime, son corps aime. Les murs, les portes, les interdits, les autres, tout s'est effondré, volatilisé. Elle vole, elle aime.

 

 

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Jean s'en fout. De tout. Ses affaires traînent par terre. Légèrement vêtu, il sort sous une pluie battante, inconscient, le regard absent. On n'a pas voulu de ses idées, de son offre. Ce n'est pas le moment de voir Jeanne. Pourtant il se surprend à être là tout con devant sa porte. Elle l'accueille avec un petit sourire ironique. Tu es ma meilleure idée, les autres bof... Elle acqièsce.

 

INSTANTS IV

 

Tu ne dis rien. Ton regard me mesure, me défie. Il dit que tu ne reculeras pas. Parce que pour toi la chute c'est le pas en arrière. La punition, demain, tu t'en moques. Il fallait que tu fasses ce que tu as fait. Il y a une souffrance, c'était le prix ! L'amour est ébranlé mais restera le plus fort. Tu peux dire non. Le monde n'est pas parfait.

 

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Tu as pris son nom ? Oui, c'est Marie-Thérèse. Super, coupe-le en deux. Laisse-les se haïr, c'est une habitude de jeunesse. Au tour de Jean-Jacques. Toujours indécis, il ne sait pas laquelle prendre. L'une le fait souffrir et l'autre dit l'aimer. Et bien sûr c'est la première qu'il veut. C'est le temps qui passe avec ses pourquoi ou plutôt pourquoi ne pas passer le temps à exister grâce à la question. Jean reprochera toujours à Jacques son choix, Marie ou Thérèse.

 

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L'oiseau cogne contre la fenêtre... Il dit et mes graines ? N'est-ce pas assez l'hiver avare de nourriture, n'est-ce pas assez de se battre avec plus forts ? La jouissance du riche c'est de voir la dépendance du pauvre. L'oiseau prend son envol jusqu'au faît de l'arbre et de là-haut il voit l'agitation stupide de ce petit calculateur. Je t'ai montré la beauté de mon plumage et toi...

 

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Au milieu du lac glacé, il est arrivé à faire son trou. Sur son tabouret, fil à la main, il attend. Dans sa minable cuisine, sa femme espère, attend le poisson qui fera le repas. L'enfant efface la buée pour mieux voir le piège qu'il a construit. Pendant ce temps, le soleil se promène, le rêve est localisé dans une poêle à frire qui tarde à se colorier. Il y a quelque chose qui ne va pas dans la réalité...

 

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La main hésite à déposer la dernière pièce du puzzle. Cette pièce correspond à l'oeil du requin qui plonge avec un petit poisson entre les dents. Ce tableau de la mer est une provocation pour l'enfant. Il prend la pièce et va l'enterrer dans le jardin. Il a le sentiment d'avoir fait le justicier en aveuglant le requin. Mais voilà que le puzzle est fragilisé par la pièce manquante, la mer gondole, les poissons tombent sur la rive et le pêcheur voit sa barque chavirer. Le dépit de l'enfant face à ce qui le dépasse.

 

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Encore un regret à ajouter, à cacher dans cet oreiller maintenant inconfortable. Le coucher rime avec chercher le sommeil. Toutes les nuits faire le tour des rendez-vous manqués. J'aurais dû. Et pourtant ce que je suis est fait aussi de ce que je n'ai pas fait. Le regret rend le devenir inconfortable, le soleil d'avant fait-il de l'ombre à la vie d'aujourd'hui ? Pour rien au monde je ne renoncerai à la richesse que sont les miens. Alors pourquoi cette insatisfaction qui pollue le temps ?

 

Par Simon

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20 décembre 2010 1 20 /12 /décembre /2010 15:54

Mon chien et moi regardons notre maison brûler. Sans regrets.

J'en ai marre de vous lire, de voir vos larmes salir le papier bleu, de voir que vos feuilles mortes n'arrêtent pas de tomber. Des mots qu'on ramasse à la pelle, encore mouillés de la moiteur de votre impuissance. Vous insultez le silence de l'enfant qui regarde les vagues ou le feu sans rien penser. L'inabouti, j'aurais dû, j'aurais pu... Fallait seulement accepter qu'on n'est pas toujours à la hauteur. Qu'on n'est pas Lui, l'Auteur. Sa violence coule dans notre sang. Elle nous empoisonne quand elle n'empoisonne pas l'autre, l'impuissant ou le héros. J'aurais pu, j'aurais dû...

Les photos, le passé que déchire le temps viennent perturber le bleu du présent. Le fruit qu'on ne mange pas pourrit. J'aurais dû... On se meut péniblement d'autant qu'avec le temps on a chargé sur notre dos le poids de nos rencontres, de nos échanges, de nos devoirs et de notre progéniture. Nos pas s'enfoncent dans le sable toujours plus profondément, jusqu'à ce que...

Au bout du rouleau, pour en finir, je ne souhaite pas me décharger de mon passé et laisser couler mon sang. C'est une réponse, ce n'est pas la mienne. Il faut essayer d'accepter la pièce telle que l'Auteur l'a mise en scène. Il n'indique ni le début ni la fin. Renoncer à les inventer et consommer le meilleur et le pire. Je mange la pomme et mon corps exulte avec l'autre. Et je n'ai pas de réponse quand l'Auteur mutile mon sentiment ou ma plénitude physique ou quand des acteurs ne reviennent plus...

Et tous ces prétendants, présidents, dictateurs et prophètes qui veulent prendre la place de l'Auteur et changer la pièce sont maintenant tous morts et leurs héritiers n'échapperont pas au Temps. C'est écrit dans nos gènes, il faut craindre qu'un jour la lumière s'éteigne faute de comédiens... Il y en a toujours un qui veut échapper au final. On a gardé la raison en brûlant la maison ! (Bof)

 

Par Simon

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19 décembre 2010 7 19 /12 /décembre /2010 15:55

 

Certainement la plage, une vague avec sa mousse blanche. Le bras levé vers un bout de ballon. Le maillot blanc immergé avec la poitrine coupée et seulement la chevelure. Pas de visage, pas de bras droit, ni de second sein.

La joie de l'eau, l'angoisse de la séparation, de la mutilation.

 

Un bout de chaise longue sur le sable. Une main tenant un livre, une main âgée. Une partie de robe fleurie, une sensation d'abandon. Elle ne lit plus, le livre est ouvert avec du sable au milieu.

La vie des autres, à quoi ça sert ? Lassitude.

 

Les yeux bleus et émerveillés de l'enfant, ses petits bras levés. Où sont papa et maman, où est le ballon ? Mamy ! Pourquoi tu viens pas jouer avec moi ?

 

Un pied écrasant un magnifique château de sable sous le regard désespéré, épouvanté du petit garçon.

Les premiers pourquoi...

 

Le dos d'une jeune femme regardant la mer. La mère de l'enfant certainement. Une vague haute l'immergeant à moitié. Tumulte d'interrogations, le va-et-vient et le regard qui s'accroche à un bout de voilier à l'horizon.

Etre là-bas, être ici. Insatisfaction.

 

Un visage jeune, bronzé, illuminé par ses quinze ans. Rattrapper le ballon, c'est tout. Le mouvement, l'élan, la sensation extraordinaire d'exister. Le corps exulte.

Elle ne sait pas qu'elle est une blessure pour l'autre.

 

Le nuage sur un fond de ciel bleu. Des oiseaux. Un bout de ballon au-dessus d'un jeune bras tendu.

 

Son livre, ses lunettes, le regard perdu. Il la cherche, elle aime l'eau, les sensations de la vague l'immergeant (!).

Elle lui échappe, ils n'ont plus la même ligne de flottaison, elle surnage mieux. Leurs rêves ne s'épousent plus.

 

Devant le panneau coloré du marchand de glaces, la tête de l'enfant levée.

Envie.

 

Allongé, un livre ouvert cachant, protégeant sa figure mais pas ses cheveux blancs. Il a l'air abandonné. Le regard fixe qui mendie l'émotion. On offre son corps couvert de doute.

Il se cache derrière la vie des autres. Sa vie n'intéresse plus personne. Peur.

 

Dans le ciel bleu un ballon jaune avec sa ficelle a échappé à la main de l'enfant.

 

Un coeur dessiné dans le sable mordu par une vague.

 

Boucles blondes du jeune chien grattant le sable. Quel espoir dans ce trou ?

 

Par Simon

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