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9 septembre 2012 7 09 /09 /septembre /2012 19:07

 

 

J'aime la vie

Et je n'ai pas le temps

Je m'accroche aux signes

Je suis plein de questions sans réponses

 

Je me cherche

Le miroir me fige sans espoir

J'ouvre la porte au doute

Au fond, il fait sombre

 

Les mots

Ceux qu'on lâche dans la page

Et l'envie qu'ils reviennent accompagnés

Comme un envol de couleurs

 

De la note

Je suis l'instrument

Ma pensée dans la portée se coule

J'écoute, me noie et m'absente

 

Le devoir

Rendre l'amour, l'amitié

Faire comme si

Parce que je suis comptable

 

La légèreté

Pour ne pas peser

Devenir transparent, apaisant

Jouer au même jeu, au même rire

 

Je cherche

L'ami qui partage

Je cherche cette paix rare

Ce silence qui distrait de l'inconnu

 

Terminer

Par le rire enfantin

Ne pas décevoir, donner

A voir l'arc-en-ciel des gens heureux

 

 

 

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9 septembre 2012 7 09 /09 /septembre /2012 19:06

 

Tiens tu viens aussi à l'enterrement de la folle

Oui, bêtement écrasée par la large chaussure d'un pèlerin

Celui qui lit la Genèse en marchant ?

Oui, au Commencement c'est la fin pour certains

 

Et elles ? Pourquoi cette ronde continue

C'est le groupe rescapé du camp

Elles ont eu leurs antennes brûlées

Et elles cherchent à trouver le Salut

 

Sais-tu que Marie est revenue du Vatican

Elle a fait le voyage dans la cornette d'une sœur

Elle raconte l'incroyable richesse de tous ces prélats

Ceux qui nous disent que la souffrance est la porte du paradis

 

Au fait, j'ai vu fourmi plus (dite aussi formi)

Lui, il a fait le voyage dans un chapeau en fourrure

Il a vu le Mur et lu quelques messages

Un qui dit « Qu'as -Tu fais de mes enfants ? »

 

Il paraît qu'il a, avec ses convertis, creusé une salle

Ils ont renoncé aux joies de la nature

Ils étudient, étudient, étudient

Leurs « pourquoi » les empêchent de s 'arrêter

 

Marie vit dans la cellule de sœur Bénédicte

Une très jolie jeune fille mariée à Dieu

Voilà une fleur qui ignore le vrai printemps

Celui que Dieu a offert à l'humanité pour l'honorer

 

Cet enterrement m'ennuie, partons boire au lac

J'aime regarder cette jeunesse qui jouit de tout

Qui ignore Adam, Caîn et Abel

On croque la pomme, on rit de l'Erreur

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8 septembre 2012 6 08 /09 /septembre /2012 17:40

 

Et elles ? Pourquoi cette ronde continue

C'est le groupe rescapé du camp

Elles ont eu leurs antennes brûlées

Et elles cherchent à trouver le Salut

 

Sais-tu que Marie est revenue du Vatican

Elle a fait le voyage dans la cornette d'une sœur

Elle raconte l'incroyable richesse de tous ces prélats

Ceux qui nous disent que la souffrance est la porte du paradis

 

Au fait, j'ai vu fourmi plus (dite aussi formi)

Lui, il a fait le voyage dans un chapeau en fourrure

Il a vu le Mur et lu quelques messages

Un qui dit « Qu'as -Tu fais de mes enfants ? »

 

Il paraît qu'il a, avec ses convertis, creusé une salle

Ils ont renoncé aux joies de la nature

Ils étudient, étudient, étudient

Leurs « pourquoi » les empêchent de s 'arrêter

 

Marie vit dans la cellule de sœur Bénédicte

Une très jolie jeune fille mariée à Dieu

Voilà une fleur qui ignore le vrai printemps

Celui que Dieu a offert à l'humanité pour l'honorer

 

Cet enterrement m'ennuie, partons boire au lac

J'aime regarder cette jeunesse qui jouit de tout

Qui ignore Adam, Caîn et Abel

On croque la pomme, on rit de l'Erreur

 

 

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15 avril 2011 5 15 /04 /avril /2011 18:26

 

Le soleil ne se lève plus,

la nuit s'est installée sur notre univers.

Les enfants errent dans les décombres, se disputant les restes.

Toutes les mains se cherchent,

Des rondes se font et se défont accompagnées

de murmures de chansons enfantines d'antan

 

Tous ces enfants autour d'elle n'étaient pas ses enfants

Elle était comme un aimant

Ils se blotissaient près d'elle comme des poussins

Pour ces orphelins, elle était l'espoir d'un lendemain possible

q

Qu'est-ce que tu fais ?

Je creuse, j'ai vu une petite lumière

Alors ?

Rien ! Un morceau de miroir, c'était mon œil...

Tu creusais la lumière de tes yeux

 

Les larmes coulent de ces yeux qui ne voient plus.

La peur, le désespoir,

les ont rendus fous, déboussolés.

Et

quand les voix s'éteignent

les ténèbres saisissent toutes ces âmes perdues.

 

Elle retrouva le recoin à l'odeur

Celle de la vieille femme emportée par la faim

Elle guettait le retour de son amour, le seul fil ténu de vie

Il se traînait mais arrivait toujours à elle


 

Tu as mis le temps

On a enterré Joe

Qui va faire les prières maintenant ?

Le petit Samuel, le seul qui voit et lit le Grand Livre


 

Le Mal s'était donné un pouvoir

parce qu'on lui a laissé la porte ouverte

Parce que certains, perdus, l'ont réclamé.

Les filles, en haillons, pieds nus, dans une gestuelle amoureuse,

tournaient jusqu'à tomber comme feuilles mortes.

 

Le temps s'est arrêté et ils ont perdu les clés

Trois jours qu'on ne mange pas

On sent les nuages si bas et les sons si sourds

La Punition renonce à la sélection, tous périront


 

Je veux qu'on se marie avant

J'ai trouvé un anneau dans le sable

Il nous faut des témoins

Il y a Sarah et Josué

Ils ont accepté de partir avec notre souvenir

 

Sans comprendre pourquoi

tous ceux qui trouvaient des graines se mirent à creuser pour les enfouir

au plus profond, mouillées de leurs larmes.

Un silence total

quand surgirent de terre de petits points luimineux grandissant sans cesse.

La lumière envahissait la ville.

 

La source reprenait vie et remplissait le grand bassin

Ils se jetèrent dans cette eau pure et froide

Se serrant l'un contre l'autre éperdument

Le cœur battait de nouveau, le rire jaillissait


 

Retiens l'image des enfants

Notre demain ne peut être le néant

Celui qui a décidé la Purification

Nous emmènera vers des cieux de calme et de repos

 

Le nouveau monde naissait.

Un air pur les rendait ivres

tous s'embrassaient, se disaient adieu.

Les bébés étaient abandonnés par leurs parents mourants.

Chaque mère meurtrie

déposait son enfant près d'une nouvelle plante lumineuse.

Dans cette nouvelle ère la lumière était nourriture.

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13 avril 2011 3 13 /04 /avril /2011 20:43

TOUT VA BIEN. Le temps s'est couché, tu peux rêver en paix.

Ces pensées qui déchirent le présent.

Je sens le poids du souvenir qui ralentit ma marche.

L'approche du bel oiseau (la secrète pensée) qu'on ne veut pas effrayer.

Ils ont emporté une partie de moi que je ne retrouve que dans le rêve.

Tout va bien. Les enfants sont là. Je me fous du printemps, du soleil couchant, de la maison fleurie.

Il n'y a pas de mots quand la tête repose sur l'épaule...

L'échange c'est la vie.

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16 février 2011 3 16 /02 /février /2011 16:11

A quelques centimètres sous l'herbe grasse deux vers s'épousaient tendrement. Dis-moi, ne sommes-nous pas comblés et heureux dans cette terre riche et qui nous suffit ? Pourquoi cet air insatisfait et triste ? 

Ah chérie, depuis que j'ai entrevu le ciel et toutes ces étoiles scintillantes, c'est comme une blessure, un poison qui détruit notre bonheur. 

Mais ce monde est plein de dangers, un soir de pleine lune comme celui-là et nous sommes la cible des oiseaux... Ne suis-je pas celle qui est de tous tes désirs, qui réjouit ta vie ? Je souffre de te voir toujours rêver... à me rendre jalouse et meurtrie. 

Tu verrais ce bonheur d'être au milieu de ce jardin sous la caresse de l'herbe penchée par la brise... Entendre l'enfant de la maison jouer sur son piano une petite musique comme un rappel du bonheur d'être. Cet air me dit sort et vit, sort et vit... Le coeur bat plus vite, plus fort.

Tu oublies la nuit où le merle t'a amputé et que c'est l'obscurité qui t'a sauvé, tu oublies les semaines pour guérir ton corps et ta peur.

Je sais, je te dois toutes ces veillées et tes soins mais je vais te dire la chose la plus cruelle : ma pulsion vers là-haut et tous ses dangers est plus forte que la sécurité ici-bas...

Mais mon chéri, on en meurt ! Aussi je vois tes yeux qui brillent, tu ne m'écoutes plus, paradis ou enfer, tu t'en moques, tu ne t'appartiens plus, tu ne m'appartiens plus... Adieu !

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27 décembre 2010 1 27 /12 /décembre /2010 20:35

 

Faire de moi un autre moi-même.

Une quête folle d'une autre image, celle lisse de la jeunesse.

Quand le soleil donne à la peau sa lumière.

Quand le regard a la tranquillité d'un présent comblé.

La photo est tombée de mes mains quand devant le miroir l'ombre a surgi.

Que reste-t-il de ce temps ?

Cette boîte pleine d'images, de rires d'enfants insouciants.

Cette boîte maintenant lourde à porter où la main brasse tant d'ailleurs.

Le temps... N'ouvrez pas la cage aux photos.

 

Par Simon

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26 décembre 2010 7 26 /12 /décembre /2010 18:10
 J'attends avec ma serpillère, mon éponge et mon seau.. J'attends que ces
messieurs-dames qui ne me voient pas comme si j'étais transparente me
laissent faire ce ménage de tous les jeudis. Je déteste ce jour, le moment
des poètes. Leurs mots s'imprégnent dans le bois tendre et sont comme
gravés. Et je frotte, je frotte en pensant à ma vie débile, insignifiante...
Et eux se gargarisent de sentiments nobles, et de je ne sais quoi.
D'ailleurs, je ne comprends rien. La semaine dernière, j'ai eu un mal fou à
effacer le mot paradis. Descendez sur terre s'il vous plait ! Aujourd'hui
c'est le mot rêve que je n'arrive pas à supprimer, j'ai l'impression qu'il
réapparait chaque fois. Il me nargue. Parmi tous ces cultivés, j'ai remarqué
un petit jeune homme qui ne parle jamais, qui ne s'impose pas, debout dans
son coin, imprégné de sa timidité. Et lui a écrit un seul mot que je
n'effacerais jamais : maman !

Par Simon
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24 décembre 2010 5 24 /12 /décembre /2010 15:53

 

Le mot dans la bergerie. C'est l'Envie. Sous couvert de feuilles abondantes dites Caresses, il attend. Comme on dit dans l'Ile « Ombre mêlée aux ombres ». Faut être prudent sur ce chemin parsemé de mots jaloux qui mène à l'ILE ! Le rêve de l'Envie : être accueilli dans ce domaine si inaccessible. Le nirvana !
Hier encore, il a vu les rayons venus de la maison mère. Ceux qui étaient touchés étaient comme illuminés, en état de grâce. Il se sentait élevé au-dessus de sa misérable condition de mot mal vu. Etre invité, le rêve !
Habillé d'innocence, il faut trouver le Chemin à travers tous ces courtisans : Amitié, Bravo, Fidélité, Illuminé, etc. Mais Envie sait que le sésame pour accéder à l'Ile c'est la capacité d'être en osmose avec les mots nature, émotion. Beaucoup sont tombés, dépassés, pas à la hauteur.
Toutefois, la chance vint à l'Envie. Miraculeusement, une porte qui mène à l'Ile est restée entre-ouverte? Pas de mots qui obstruent. Sous couvert de pauvreté adoratrice, l'Ile, paresseuse et indifférente ce jour là, laisse passer l'intrus.
Patatras, l'Envie n'a pas pu cacher sa joie et l'étincelle dans le regard, celle de l'enfer, n'a pas échappé à la maîtresse des lieux.
Assis à la grande table parmi tous ces hôtes de grande qualité, il avait du mal à cacher sa jubilation. Les mots semblaient avoir des ailes, légers et colorés, ils donnaient une ambiance de paix, de joie dans l'échange. Il savait qu'il partageait un menu d'une grande richesse, associé aux Grands Mots de la Table Ronde.
Le repas fini, grisé, heureux, il vit la Maîtresse s'approcher avec un paquet. Tenez, c'est pour vous, vous l'ouvrirez chez vous. Joie intense. Arrivé chez lui, le but atteint, adoubé par l'Ile... Le cadeau ouvert, c'est un miroir et il voit la laideur, l'Envie devient poussière.

 

 

Par Simon

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24 décembre 2010 5 24 /12 /décembre /2010 15:49

 

SILENCE

 

On a décidé de promener Silence

Le mot a bien mérité cette sortie

Toute la semaine il a gardé sa dignité

Même quand l'étranger éleva la voix, éleva sa bêtise

Juste un sourire esquissé quand la fille est passée

Son jeune corps ondoyant avec son parfum énivrant

 

Il aime ces promenades en forêt

Même si on est à la fin de l'automne

A marcher sur un sentier jonché de feuilles en deuil

Leur maquillage maintenant sali par la boue

On piétine ce qu'hier on admirait

Les arbres aussi se sont tus laissant le vent passer

 

Le Silence a aimé, vénéré la musique

Entendu Bashung récitant le Cantique des Cantiques

Le choeur des enfants préparant Noêl

Et le souvenir de la grande table familiale

Le Silence retient le cri, les larmes

Il faut marcher, marcher, marcher

 

Le Silence a beaucoup rêvé

Ses yeux remercient tous ces temps morts

A l'intérieur , il sent qu'il faut libérer

La joie, le rire et l'envie de devenir

Maintenant il faut dire son attachement à l'autre

Le Silence donne la main à la Parole

 

Par Simon

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