Je repousse le mur
me détache en souffrant de mes racines de la nuit
je dis tes demandes sont absurdes
en plus tu n’as plus les moyens
la monnaie a changé
le sourire ne vaut plus rien
le ciel bleu ne supporte plus tes desseins
Ainsi tu fais les comptes
auras-tu assez pour payer tes traîtrises
les restes sont plus chers parce que fragiles
fini le temps des ripailles gratuites
parti le printemps des sourires
des sommeils avec son image
ton lit va à la dérive
Rester debout malgré le poids du temps mort
tes biens sont trop lourds pour traverser
ainsi le vide des années de rien
la prison des dernières pensées pas dépensées
les liens lâches ou fluides
les noms qui n’ont pas été imprimés
ce passé qui vous tire vers un hiver sans concession
Curieux que c’est encore l’image futile qui nous retient
au bord du néant
il n’est pas trop tard pour changer son or contre un rêve
frapper à la porte d’un demain ensoleillé
je t’attends puisque je suis