Les cris de l'écrit...
La mue des mots remue les acquits.
Qu'est-ce que tu fais là, à traîner dans ce chemin mille fois parcouru ?
On ne doit pas passer sa vie en revue !
Les rêves cherchent leur nid, leur portée, leur illusoire abandon.
Ma raison décline, le réel se noie dans l'oubli.
La solitude fait des ronds dans l'imaginaire,
Le lien avec le cœur de l'autre est si précieux, si rare et pourtant si simple.
Une partie de moi est partie, espoir de retrouver sa place en tout,
Ah ! vent qui soulève ta légère robe et fait frissonner le désir.
Inaccessible cadeau ?
Pourquoi la vie nous construit ce mur de lamentations...
Si tous les désirs se déshabillaient, se débarrassaient du poids du doute.
Du bout du pied je pousse le mot.
Va !
Déboutonne !
Tu danses dans mon petit théâtre piétinant mes nuits.
Un mot dans ma chaussure me fait boiter.
Le baiser volé, frôlement déchirant le temps présent...
(Une ombre qui fait mal a traversé ton sourire)
Dérisoire, vouloir habiller son miroir.
L'amour se meurt avec le poids de la possession affichée.
Et puis quoi ? Ce soleil factice ne vaut rien.
La pauvreté est poison quand elle dort habillée de regrets.
On veut être reconnu, appelé. L'estime de soi, de l'autre.
Le reflet dans la mare au milieu d'un champ de mots rapiécés.
Patauge !
La séduction, besoin (aîe!) qui vous mène à tous les travers (mensonges, erreurs, calculs...).
Difficile d'accepter que parfois on n'est que nuage de passage et nulle part inscrit.
On épouse une illusion, une chanson, un dieu, une idée, un dollar pour se sauver de la transparence.
Mange, mange !
Help !
On n'arrête pas la pluie verglacée des pensées...
Se faire un toit de bleu, des murs au ciment de larmes avec un lit de rêves.
Et toi, bien sûr !
J'ai attrapé un éclair de bonheur dans tes yeux.