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24 mars 2013 7 24 /03 /mars /2013 12:19

 

Les cris de l'écrit...

La mue des mots remue les acquits.

Qu'est-ce que tu fais là, à traîner dans ce chemin mille fois parcouru ?

On ne doit pas passer sa vie en revue !

Les rêves cherchent leur nid, leur portée, leur illusoire abandon.

Ma raison décline, le réel se noie dans l'oubli.

La solitude fait des ronds dans l'imaginaire,

Le lien avec le cœur de l'autre est si précieux, si rare et pourtant si simple.

Une partie de moi est partie, espoir de retrouver sa place en tout,

Ah ! vent qui soulève ta légère robe et fait frissonner le désir.

Inaccessible cadeau ?

Pourquoi la vie nous construit ce mur de lamentations...

Si tous les désirs se déshabillaient, se débarrassaient du poids du doute.

Du bout du pied je pousse le mot.

Va !

Déboutonne !

Tu danses dans mon petit théâtre piétinant mes nuits.

Un mot dans ma chaussure me fait boiter.

Le baiser volé, frôlement déchirant le temps présent...

(Une ombre qui fait mal a traversé ton sourire)

Dérisoire, vouloir habiller son miroir.

L'amour se meurt avec le poids de la possession affichée.

Et puis quoi ? Ce soleil factice ne vaut rien.

La pauvreté est poison quand elle dort habillée de regrets.

On veut être reconnu, appelé. L'estime de soi, de l'autre.

Le reflet dans la mare au milieu d'un champ de mots rapiécés.

Patauge !

La séduction, besoin (aîe!) qui vous mène à tous les travers (mensonges, erreurs, calculs...).

Difficile d'accepter que parfois on n'est que nuage de passage et nulle part inscrit.

On épouse une illusion, une chanson, un dieu, une idée, un dollar pour se sauver de la transparence.

Mange, mange !

Help !

On n'arrête pas la pluie verglacée des pensées...

Se faire un toit de bleu, des murs au ciment de larmes avec un lit de rêves.

Et toi, bien sûr !

J'ai attrapé un éclair de bonheur dans tes yeux.

 

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17 novembre 2012 6 17 /11 /novembre /2012 20:39

 

A la recherche de ce mot

 

encore inconnu

sinon qu'il est de couleur

et de petite vertu

 

Marche !

Qu'importe le but

l'arrivée donnera un sens au départ

ce qu'on ne savait pas

 

Ouvre ta main

déplie le petit écrit

« demain je laisserai la porte ouverte

s'il fait soleil, et jusque dans la nuit »

 

Savoure tes pas

ne te vole pas à toi-même en courant

la précieuse émotion

la volupté d'une possible conquête

 

Déchire le temps

avec sa marche inéluctable

en le regardant de face et de sourire

parce que j'ai encore un mot bleu à écrire

 

Je ne peux oublier

la trace dans le chemin du passé

l'inconnu

me dit donne ce que tu peux, c'est tout !

 

Je reviens

je refuse de me décomposer en permanence

c'est une question de survie

il faut choisir et ce sera le rire de l'enfant

 

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17 novembre 2012 6 17 /11 /novembre /2012 20:39

 

Il bouge encore

malgré l'averse de cendres

il bouge encore

malgré le spectacle de la fuite

 

Sous les mots

les images brouillées par les larmes

sous les mots

la caricature d'une joie abimée

 

Dans l'ombre revenue

une barque chérie dérive dans la nuit

dans l'ombre revenue

on ne voit plus que le dos des amis

 

Au fond de soi

se réveille, se révolte l'esprit

au fond de soi

une joie d'être encore dans l'inconnu

 

Surgit un sourire

dans le souvenir de son joli sein

surgit un sourire

dans les moments d'ivresse et d'abandon

 

Demain le soleil

asséchera ces flaques de misère

demain le soleil

donnera au regard son indispensable ironie

 

Ce qui restera

à part ce lit de troublantes émotions

ce qui restera

c'est que la vie donne juste ce qu'on peut tenir

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17 novembre 2012 6 17 /11 /novembre /2012 20:37

 

 

Avec le vent du passé

quand les feuilles rougissent

de la pensée interdite

me souvient

la coquine récompense

du baiser volé

reçu

parce qu'il est passé à travers

tous ces chemins inconnus

animé d'une volonté printanière

tien !

personne ne comprend

comment les lèvres ont été conquises

un plaisir d'un instant

c'est tout

 

puis le vent tourne

un petit bonheur gratuit

c'est insupportable pour la raison

c'est non !

une erreur, une bêtise, une absence

il faut effacer cette étourderie

comment croire au petit bonheur

un rêve

çà, ce n'est pas moi

je n'étais pas là, c'est pas arrivé

j'ai tant pensé, imaginé cette action

pas comme çà

c'est un plaisir que je rejette

celui que j'attends doit me bouleverser

je le construis tous les jours

c'est ma vie !

Pourquoi tu dis

« que je peux toujours attendre

c'est foutu... »

 

 

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13 octobre 2012 6 13 /10 /octobre /2012 17:38

 

C'est à moi !

J'ai donné pour l'avoir

Chaque instant ma pensée mobilisée

Mon émotion en danger d'irresponsabilité

 

C'est à moi !

Parce que j'ai payé de ma foi

Tous les jours j'ai dit je t'aime

J'ai renoncé à moi

 

C'est à moi !

De mes doigts fébriles j'ai caressé sa peau

J'ai glorifié son corps

Et j'ai gardé la douleur du rejet

 

C'est à moi !

Le prix c'est l'oubli des autres

Jeté dans l'ombre ce qui a fait mon corps et mon esprit

Ma jeunesse assassinée

 

C'est à moi !

Même partie sans rien dire

Quand son regard est absent, loin de moi

Quand le silence est roi quand le silence est misère

 

C'est à moi !

Parce que je ne m'appartiens pas

Je suis pris au piège de l'illusoire conquête

Au service d'un vertige qui n'a pas le temps pour s'arrêter

 

C'est à moi !

Pour que tu vives

Perdu dans la jungle des émotions

Je bouche de mes larmes tous les pas qui m'abandonnent

 

C'est à moi !

Ces moments divins que tu m'a offerts

Ces larmes de joie partagées

Oui tu es à moi même si je suis seul aujourd'hui...

 

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30 septembre 2012 7 30 /09 /septembre /2012 20:24

Je voulais me rejoindre

Me détacher

De mes désirs obscurs, si sensibles

Et me laisser flotter

 

La déchirante constance du besoin

Dissimulé

Un devoir tacite dicté par la fragilité, la peur

Monnayer la virgule, la parenthèse

 

Trotte dans ma tête

L'inaccessible

Me contenter du regard

Du rêve

 

(Où que tu sois

Sache que ma pensée

Ne te quitte pas

Elle ne peut pas)

 

Le vertige de l'inavoué

Que nous partageons

Si mal

Est notre quête, notre requête

 

Toi le cadeau

Joies et tourments ficelés

Ta main

Ton émotion, ton battement

 

Se rendre

Lever la couverture des mots

Nu

Accorder sa pauvreté avec l'inaccessible

 

Couper les amarres

Le courage d'être seul

Même quand le temps est compté

Que le soleil s'est couché

 

Le lien

Avec l'intime, le profond

Dénoncer la question

Je suis, n'est-ce pas assez ?

 

Pourquoi non ? Pourquoi...

 

 

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30 septembre 2012 7 30 /09 /septembre /2012 20:22

 

Au cœur de ma nuit, de mon sommeil

 

Mon rêve vient déchirer

Le temps lointain

Où on était entier et d'estime si peu

 

Elle a réapparu

Toujours aussi belle

Désirable

Comme un rappel de l'émotion et de la douleur

 

Je sens bien que cette fois elle consent

Qu'elle offre sa bouche, son corps

Elle est passive

Ce qu'elle donne est insaisissable

 

Elle dit

Ce n'était que çà

Tant de souffrance, d'attente

Pour une nuit si triste, vaine et froide

 

La porte ouverte à tous ces désirs

Se ferme

On ne peut pas sauver la flamme

Que le jour éteint

 

Ce temps d'amour évanoui

Ce rêve n'était qu'une projection sans issue

Un vieux pain non consommé

Qui nous rappelle notre faim aveugle

 

Images, sentiments

Laissez moi en paix aujourd'hui

De ces pavés d'amour et de regrets passés

On a bâti le présent et c'est bien, je dis merci

 

Ce n'était qu'un rêve

Une page retournée d'un vieux livre

Ecrire pour remettre de l'ordre dans la mémoire

Je m'interroge... alors que l'enfant me regarde

 

Ne me quittez pas !

Partagez avec moi votre paramots

Dehors on n'est pas toujours protégé

Il y a des minutes comme des trous noirs

 

 

Quand tombe la nuit

Les chaînes vous tirent, vous rappellent vos liens

On est aux autres et parfois tristement on est aux choses

Ouvrir le rideau et laisser entrer le soleil

 

Je me dois de faire la quête du rire, de l'enthousiasme

Il faut que je m'habille de printemps

Apprécier le baiser de ceux qui m'estiment

Donner de la musique et du cœur à mes mots

 

 

 

 

 

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9 septembre 2012 7 09 /09 /septembre /2012 19:11
 Sur mon épaule Tu as pleuré Sur moi Toi S'est ouvert Au fond de toi Le vertige De l'inconnu Ce temps perdu Avec rien Qui fait mal Et naître la ride La main s'agrippe Mouillée De la peur De demain Tes yeux Disent pourquoi Tu n'as pas eu Le choix L'étreinte Désespérée Consume L'oubli dans le vertige Je ne peux rien Ne suis rien Juste un témoin Dans la fuite du temps  
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9 septembre 2012 7 09 /09 /septembre /2012 19:09

 

On avait de la misère dans le vieux temps

Mais on avait maman

On avait de l'amour qui n'était pas partagé

Mais le cœur tapait fort

 

C'est vrai que la route est toujours là

Mais le pas est moins sûr

Ils ont mis des barbelés autour des champs

Mais les fleurs s'en foutent

 

Je ne me rappelle pas de tous les noms

Mais leur image vit encore

Parties de foot avec une balle de fortune

Ils ont marqué ma mémoire

 

On se cherchait pour n'importe quoi

Pour rire des filles

Et on était jaloux de qui était élu

On n'osait pas

 

J'ai mal de ce temps au pantalon court

De la joie du pain chaud

De la promesse des deux sous achetés

Avec l'épicier complice

 

A quoi çà sert de comprendre

D'avoir appris

Puisqu'on m'a pris toutes ces images

Qui viennent obséder mes nuits

 

 

 

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9 septembre 2012 7 09 /09 /septembre /2012 19:08

 

Sous le mot

Les sens tendus

Yeux fermés pour mieux voir

Mot qui détale confus, fragile, envolé

Se cache sous le désordre des voiles

 

Sous la robe

D'abord les jambes

Pas trop vite...

Un espoir d'innocence

Encore

 

Sous le temps

Le reflet cruel dans la lame

Les fouilles dans la montagne de souvenirs

Les mêmes pépites recomptées

La tête dans le sablier

 

Sous le mensonge

Rien, inévitable oui

La vertu déguisée, maquillée

Le j'm'en fous, blessure quand même

Un alibi de merde

 

Sous le silence

La main qui meurt d'envie

Tumulte de paroles avortées

Le défilé incessant des virgules

La peur du point

 

Sous l'écriture

La quête habillée d'innocence

Le mot aiguisé, déguisé, inavoué

Parfois une étincelle

Souvent le miroir

 

Sous la main

Une peau chantilly

Maudit vertige

Un millefeuille de plaisirs

Pour un sein honoré

 

 

 

 

 

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